"le 14, big day ! Et pas pour du beurre !
Le
maître se pointe avec une caisse d'abeilles (jeunes et sans mâles), la bonne
vieille Milka de St Nicolas est réouverte : les 3 reines sont bien
nées : YOUPIE !
Sorties, marquées, gougoutte, accompagnatrices, salle d'attente, le maître et son disciple se préparent à passer à l'action et actionnent à tout va, en résumé :
Sorties, marquées, gougoutte, accompagnatrices, salle d'attente, le maître et son disciple se préparent à passer à l'action et actionnent à tout va, en résumé :
On
remplit les nourrisseurs des miniplus, on pique 8 cadrons avec un peu de
couvain, de pollen et de provisions (étirés et pondus et remplis sur le dos
d'une autre ruche au moyen d'un couvre cadre tripoté pour éviter les désertions
de ruchettes), on massacre tout le couvain mâle pour que les virellois
(virelliens, ... vireux?) ne se retrouvent pas avec des bâtards sur les bras,
on place un nourrisseur et un cadron « préfabriqué » dans chaque
miniplus, on dézingue la caisse d'abeilles du maître à la pipe et au tabac, 5
minutes plus tard les voilà KO (à peu près, va falloir mettre au point la dose
et la durée) et enfournées à grands coups (délicats) de louche dans les
miniplus, avec 4 cires vierges et les reines (vierges aussi), le tout est
prestement refermé (entrées préalablement condamnées), sanglé par paquets de 4
et mis au frais dans le garage en attente de l'expédition le 16 vers la station
de fécondation qui en fera officiellement des nobles, end of part one
Part
two :
La
dessus, on referme la milka avec sa hausse et des nouvelles cires, on secoue
dedans toutes les abeilles restantes de la caisse du maître, surmontée par le
couvre-cadres bidouillé format miniplus avec sa mini colonie (et sa reine) dans
la hausse sur 13 cadrons miniplus (si si ça existe) le toit et on s'offre un
café bien mérité.
C'est
là que ça se gâte !
Il
reste dans le corps de la milka le cadre d'élevage débarrassé de ses bigoudis
ce qui, il faut bien l'avouer, n'est pas la meilleure idée de l'année !
Donc,
n'écoutant que mon bon maître (mon courage ne me dit plus rien) qui déclare, je
cite : « allez, 10 minutes et c'est réglé » nous nous
ré-équipons et on reprend le chemin du rucher avec un enfumoir rechargé, les
lève cadres, ce qu'il faut et plein d'entrain.
L'idée
étant de retirer le cadres d' élevage et de le remplacer par une cire
neuve, de vérifier que la reine ne gît pas tristement sur le plancher, de la
coincer en bas avec une grille à reine pour isoler de l'élément posé sur la
hausse pour tenter d'y faire un élevage et de remonter le tout
Ouverture
du miniplus du dessus : pas de reine
Visite de la hausse : pas de reine
Visite du corps : pas de reine mais mon formidable maître repère une cellule royale qu'on avait ratée la dernière fois (ouf, bien joué maître!)
Visite de la hausse : pas de reine
Visite du corps : pas de reine mais mon formidable maître repère une cellule royale qu'on avait ratée la dernière fois (ouf, bien joué maître!)
BEN
MERDE ALORS !
Rebelote
visite du haut : nada !
Hausse : nada !
Corps : dur, long, répétitif mais enfin la voilà et nous voilà aussi (mais soulagés)
le corps est bourré de miel et de pollen, il reste 4 ou 5 jours de couvain à naître mais elle vient de recevoir un gros renfort d'abeilles et une nouvelle reine qui se promène tranquillement au milieu des ses nouvelles copines qui ont l'air de l'aimer : ça devrait aller
Hausse : nada !
Corps : dur, long, répétitif mais enfin la voilà et nous voilà aussi (mais soulagés)
le corps est bourré de miel et de pollen, il reste 4 ou 5 jours de couvain à naître mais elle vient de recevoir un gros renfort d'abeilles et une nouvelle reine qui se promène tranquillement au milieu des ses nouvelles copines qui ont l'air de l'aimer : ça devrait aller
Remontage :
corps, grille à reine, hausse à étirer (et plus si affinité), couvre-cadres
magique, 13 cadrons miniplus avec miel pollen couvain de tous âges et abeilles
(possibilité d'élevage vu l'éloignement avec le corps, la tentative sera
réalisée incessamment sur des larves sélectionnées de souche carnica de la mort
qui tue)
Cette
fois on a rien oublié (on devient un peu plus performants … à force de courir
et de se casser le dos)6 heures non stop dont dix longues, longues, longues
dernières minutes (le café avait été vite expédié) : pas un loisir de
feignant l'apiculture !!
Puisque
ceci va être publié et accessible à tout la population connectée, voilà
l'occasion d'exprimer publiquement ma gratitude, dans l'ordre chronologique de
leurs interventions, à mon vieux camarade qui a réactivité la cellule dormante
(pour ça et ses très appréciés coups de mains), à mon bon maître pour son bel
enthousiasme communicatif, l'excellence de ses conseils et son aide précieuse
sans laquelle je ne pourrais pas avancer à si grands pas, mon généreux sponsor
sans lequel je n'aurais pas de milka (ou alors juste celui qui fait grossir,
mais j'aime mieux le côte d'or, d'ailleurs les vaches mauves ça n'a pas l'air
très bio et je n'ai jamais cru au coup des marmottes) et le sympathique
apiculteur qui met à disposition de super souches carnica pour notre picking de
demain (tentative d'élevage au-dessus de la hausse, remember ?) que je
rencontrerai demain.
Ils
se reconnaîtront, à tous merci pour tout.
Reste
à espérer que les bougresses n'aillent pas se faire bouffer par un oiseau,
qu'elles en ramassent plein le derrière (désolé pour l'instant poésie), que ça
ne soit pas par un salopiaud de buckfast qui passait par là, qu'elles
retrouvent le chemin de leurs maisonnettes et que le retour au pays se passe
bien … et cette cochonnerie de météo !
Affaire
à suivre ..."
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